A Lalo, dans la communauté de Tohou-centre, les terres noires constituent une importante entrave à la mobilité des hommes et des marchandises. Ces terres noires se présentent comme un facteur supplémentaire de vulnérabilité. La saison des pluies est le pire cauchemar de ces villageois. Le sol boueux et notoirement glissant est la source de multiples accidents. C’est bien logiquement que l’idée de sous-projet pour la réalisation des Travaux Mobilisateurs d’Intérêt Collectif (TMIC) mis en œuvre par cette communauté se rapporte à l’aménagement de la piste qui traverse le village. Désormais, circuler est moins pénible et les activités économiques plus faciles. Ces travaux réalisés aux moyens d’outils rudimentaires et en respect des mesures de sauvegarde environnementale et sociale, changent dans ce village, la vie de tous les jours. Les ménages pauvres qui se sont investis dans ces travaux contre des transferts monétaires conditionnels sont fiers de leurs œuvres.
Pour les membres de cette communauté alors prisonnière des terres noires, « c’est un énorme soulagement ».